Expositions: Crash – Seize – YZ – Sixo – Loeilpartoo

CRASH

31 janvier – 5 mars 2009
Galerie Addict

Vernissage le samedi 31 janvier 2009 de 18:00 à 21:00
Exposition du 31 janvier au 5 mars 2009
Mardi – Samedi – 11:00 – 19:00

Pionner de l’Aérosol (R)evolution, comme l’avait nommée Phase 2, John Matos dit Crash, recouvre les métros new yorkais dès l’âge de 13ans. Il dit de son travail qu’il « établit un lien visuel entre la vie de la rue et la société conventionnelle ».
Dès la fin des années 1970, il transpose son travail sur toile. Il expose en 1983 à la galerie Sidney Janis de New York et depuis multiplie les expositions à travers le monde. Il illustra également une série de guitares dont une pour Eric Clapton surnommée « Crashocaster ».
Il a également intégré les collections les plusprestigieuses : celles du MOMA à New-York, du Brooklyn Museum of Art, du Groninger Museum, ou du Stedelijk à Amsterdam.

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SEIZE – YZ

29 janvier – 28 février 2009
Galerie Itinnerrance

Vernissage le Jeudi 29 janvier 2009 de 18:00 à 22:00

SEIZE, Artiste urbain, nous fait l’honneur d’investir les murs de la Galerie ITINERRANCE pour nous entraîner dans le monde infini des réseaux qui s’entremêlent, se croisent pour configurer des espaces obéissant aux logiques à la fois subtiles et opiniâtres de celui qui se crée son chemin.
Réminiscence d’un ancien conducteur de métro, qu’il fût pendant 10 ans, l’artiste qu’il est devenu, dans une volonté de tracer des itinéraires ayant chacun sa finalité propre, mais en même temps, à partir de cette logique formelle rappelant les plans de métro, il tente d’insérer des parcours dont les circuits n’obéissent qu’à la mise en ouvre d’un monde de couleurs qui cherchent à se rencontrer, se croiser, se toiser, se juxtaposer que pour mieux s’écarter ou se superposer.
L’effet de réseau réapparaît, plus fluide, plus sensible dessinant des complexités que l’artiste multiplie en glissant de façon sous jacente, les figures diaphanes de l’artiste YZ.  Cette dernière, autre plasticienne de la rue, convoque elle aussi suivant des parcours qu’elle initie à travers les grandes capitales, les visages suffisamment imprécis des populations citadines, que pour mieux signifier les rencontres impromptues que réserve l’espace urbain.

seyze-flyer

YZ investit cet espace de figures plurielles, suggérant des visages de tous les continents, rencontrés dans toutes les grandes métropoles.
Ses figures en noir et blanc jalonnent des circuits dont l’artiste s’invente les raisons d’être.pour Paris ils retracent le pourtour de la capitale. Ces circuits sont aussi les périples de tout un chacun, badauds des villes, flâneurs des pavés et des bitumes. poétique urbaine des réseaux, sur laquelle nos artistes se rencontrent entre itinéraire et errance
dans ce lieu privilégié qu’offre ITINERRANCE, où se tissent et se tracent les logiques en mouvement de la vie et de l’espoir, à travers les créations plastiques non conventionnelles de l’urbanité vécue et recréée.

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Sixo et Loeilpartoo vous attendent le jeudi 29 Janvier à 19h pour le collage de leur affiche 8x3m réalisée avec l’association LE MUR.
L’affiche sera exposée durant 15 jours à l’angle de la rue Oberkampf et St Maur dans le 11ème arrondissement.

LE MUR: http://www. myspace. com/associationlemur
SIXO : http://www. myspace. com/51×0
LOEILPARTOO : http://www. myspace. com/loeilpartoo

Ludo aka Nature’s Renvenge Interview

– Peux tu nous décrire rapidement ton parcours et nous dire qui tu es ?
Ludo, la trentaine, Paris.
Après un court séjour à la fac dans des études de socio, j’ai pris mon sac et je me suis éclipsé en Italie, à Milan.
C’est là bas que j’ai découvert pas mal de choses; la galère…, ma femme et des études en une sorte de mix entre design et communication.
Depuis j’ai toujours fait des boulots centrés autour du graphisme.

Je n’ai jamais été très actif dans le graf ou bien le street, plutôt admirateur, mais quelques gros changements dans ma petite existence m’ont soudain donné envie de réaliser mes délires et de les faire à fond.


– Derrière ton pseudo « Nature’s Revenge » y a-t-il une revendication écolo ?

C’est pas vraiment une revendication écolo.
Derrière Nature’s Revenge, j’aimerais parler de respect en fait.
Respect envers l’environnement bien sur (on ne peut pas ignorer tout ce qui se passe) mais surtout respecter les autres, ce qui nous entoure, prendre conscience que certaines choses sont bien plus importantes que certaines conneries quotidiennes. Pour ça, j’utilise la nature et la violence des armes en essayant d’attirer un peu d’attention et peut-être par chance faire naitre un semblant d’interrogation chez les gens.

Je ne suis pas du tout l’Abbé Pierre mais en tout cas c’est ce que j’essaye de faire passer dans mon travail.

framed launcher


– Dripping mine, The Dionea, framed launcher, Dark Rose… cela semble important pour toi de donner un nom a chacune de tes oeuvres pourquoi?

Pour moi, le nom fait partie d’une “oeuvre”.
C’est dommage qu’une image s’appelle DSCN2128 ou bien IMG33266.jpg, non ??? et puis ça fait partie du fun de chercher un titre.
Souvent une pièce peut aussi d’abord émerger d’un nom trouvé.

– Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Bah simplement ce qui m’entoure, ce que je vois aux infos, les trucs qui m’énervent, … .
Un mur ou bien un endroit peuvent aussi me donner envie de faire quelque chose.

The launcher The Cactus

– Quel genre de musique t’inspire le plus ?
Je suis bon client. Aussi bien un bon vieux “Beastie Boys” genre “Check your Head” (pur cover en plus…) qu’un album de “Soundgarden”…
Le son qui me scotche tout le temps c’est celui des “Boards of Canada”, notamment “Dayvan Cowboy”.

– Comment abordes tu une création, passes tu dans un premier temps par la création numérique, la sculpture ?
Ca depend vraiment.
J’utilise l’ordi pour certaines choses, le découpage, le dessin pour d’autres.
J’aime l’idée du mix-média et j’aurais du mal à n’utiliser qu’une seule technique. Par le taf j’ai appris pas mal à me servir d’un pc mais à la maison je joue plutôt avec la sérigraphie et l’acrylique.

Pour la sculpture c’est pareil. Je me suis autant amusé à essayer d’utiliser une imprimante laser hyper techno qu’à faire une série (les petits launchers noir et or) seulement avec des objets trouvés (maquettes pour enfant, plantes pour aquarium, bombe, fils de fer,…).

framed launcher

– Quels artistes t’inspirent le plus ?
Très gros fan de Bast et des Os Gemeos.
Après, je ne sais pas à quel point les artistes que j’aime m’inspirent….
Il y a aussi Villeglé, j’aime ses affiches lacérées et toute sa démarche. Pour moi c’est clair qu’un beau mur ou bien une belle porte en bois usée, taggée,… est un ready-made.
Dans un style encore plus classique, je me rappelle toujours d’une peinture de Georges Mathieu sur la musique. Son style hyper dynamique et son énergie, même sa calligraphie, me rappellent le tag quelque fois.


– As tu des projets en vu pour les mois qui arrivent ?

Tout d’abord faire évoluer mon travail et avancer.
Sinon, je viens de finir une série de prints en vente chez Brooklynite Gallery. Cette galerie me représente aux US et peut-être y aura t-il moyen de faire quelque chose là bas cette année… .
En mars je participe à une expo collective au studio 55.
J’aimerais essayer de partir un peu pour poser quelques plantes à Londres par exemple, ou bien New-York.
Une nouvelle vidéo est aussi dans mes projets 2009, un court-métrage pas trop long qui partirait d’une pièce de rue pour évoluer par la suite. Ca, ça sera quand j’aurais un peu de temps.

– Un dernier mot que tu voudrais partager ?
love n’ peace

– Merci

Le Site web de Ludo

Le Flickr Group Nature’s Revenge

Le Flickr de Ludo

The CCRFlower Juicy Grapes

Exposition ONE SHOT SPK & Mire au M.u.r

Soirée & Exposition ONE SHOT SPK [Mercredi 21 janvier]

Fort de ses nombreuses révolutions souterraines, le collectif ONE SHOT SPK renaît pour une Ultime soirée à Glazart le Mercredi 21 janvier.
Désireux, hargneux, volontaires, ses sept membres énergiques (musiciens, écrivain, photographes, peintres, pochoiristes, illustrateurs, dessinateurs, sériegrapheurs…) vous invitent au travers d’une exposition collective à rejoindre le petit monde du rock.

EXPOSITION COLLECTIVE – Glaz’Art – La Villette – Paris
EVA E. DAVIER / FBZ / ONOLULU / SPIZZ / STF / TIAN /
Vernissage Mercredi 21 Janvier à 19h

GLAZ’ART
7/15. Av. porte de la villette – Paris 19
M° Porte de la villette (sortie n°4) – Bus PC2 et PC3 – Borne Velib – Borne Taxi – Parking Gratuit
www.myspace.com/glazart
infoline : 01 40 36 55 65

The one Shot Spk [Myspace]

– Vous pouvez visualiser notre dossier de presse en cliquant ici

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Mire au Mur [Jeudi 15 janvier]

Le mire.project, né en novembre 2005, est une démarche artistique d’expression urbaine sur le thème de la mire de télévision. Initialement prévue pour tester la qualité des écrans cathodiques, ce n’est pas à cela que la mire doit sa popularité planétaire. Jusqu’au début des années 80, la mire était diffusée à la fin des programmes de la plupart des chaînes de télévision, pour combler le vide cathodique durant la nuit. À cette époque, la télévision s’arrêtait comme nous pour dormir. Aujourd’hui la «fin des programmes» est révolue, la mire a presque disparu, les chaînes diffusent des programmes jour et nuit sans interruption. Si vous êtes né avant les années 80, vous ne pouvez pas ne pas avoir déjà vu une mire de télévision. Cette image multicolore, accompagnée d’un son monocorde et hypnotique, est sans aucun doute gravée dans votre esprit. Si par contre vous êtes né après, cette image emblématique n’a probablement pas eu le même impact sur vous…

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Exposition Nasty à la galerie Bailly

Du Jeudi 15 janvier au Samedi 14 février 2009 Exposition de Nasty à la galerie  Bailly contemporain

Nasty est un des artistes les plus éloquents de sa génération. Issu de la seconde vague d’artistes européens fascinés par les oeuvres sur les trains New Yorkais des «old timer» précurseurs du mouvement, il intervient sur le métro parisien dés les années89. Membre des AEC (Artistes en Cavale), la constance et la puissance de son style marque rapidement les esprits et lui ouvre la reconnaissance de ses paires.

Ingénieux et créatif il emprunte au métro, ses plaques et ses plans et en fait le support de ses oeuvres. Il sera avec son complice Slice, le premier à en avoir l’idée. Dés lors, il installe toute l’essence de son mouvement dans le cadre privilé gié des galeries, récupérant un élément du mobilier urbain dans ce qu’il a de plus symbolique (le métro) pour l’investir de son style aux lettres rondes, colorées et efficaces qui s’apparentent au style des précurseurs américains. Inventif et fils de pub, Nasty décline son oeuvre sur autant de supports urbains ou apparentés, que son talent peut croiser : toys (jouets, désignés par des artistes) plans de métro et bombes.

La galerie Bailly contemporain, présentera dans une sélection rigoureuse d’oeuvres toute l’étendue du talent de l’artiste: de son intelligence au support (plan, plaque, sculpture, bombe) à son jeu riche d’écritures – du tag au graff. Ici Nasty asseoit son style et installe son oeuvre dans le temps mais surtout témoigne de sa véritable nature d’artiste de graffiti en rendant hommage aux Maitres de son mouvement.
Valériane

Galerie Bailly Contemporain
25, quai Voltaire
75007 Paris
Tél : 01 42 60 36 47
nasty

Seize Aka Happywallmaker interview

Peux tu nous décrire rapidement ton parcours et nous dire qui tu es ?

Salut je me prénomme Raphael, j’ai 37 ans, marié, trois enfants, un chat. Ça c’est fait !
Mon nom d’artiste c’est Seize aka Dr Happywallmaker, j’ai grandi à Sarcelles dans la banlieue nord de Paris.
Au début des années 80 je découvre un graff de Dark en bas de chez moi, ça m’a foutu une sacrée claque, un véritable ovni.
Je savais même pas qu’on appelait ça un graff, par la suite j’ allais régulièrement au terrain de La Chapelle pour voir les réalisations de Lokiss et Skki.

Moi j’étais dans un groupe de tagueurs les BFK avec mon poto Aero on traînait pas mal sur la ligne D et à la gare du nord avec les Fresh boys, ambiance caillera tags et fumette.
J’ai fini par me faire viré des écoles que je fréquentais mais parallèlement j’avais la chance d’avoir une mère institutrice et un père musicien qui m’ont élevé dans un contexte artistico culturel, cela ma permis de garder la tête hors de l’eau !
Sans diplôme et sans formation j’ai fait un tas de boulots différents, bagagiste, livreur, manutentionnaire, chauffeur de bus etc. A 33 ans ma vocation artistique prend le dessus et je me lance dans la peinture, d’abord sur toile puis sur les murs.
Autodidacte je me forme sur le tas à la peinture contemporaine, aujourd’hui je me sens en accord avec moi-même et ça c’est bon.

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Pourquoi ce blaze seize aka happywallmaker ?

Pour revenir a ce que je disais précédemment à propos du graff en bas de chez moi, Dark avait fait un lettrage seize, je suis parti le voir et il m’a donné ce blaze. Aujourd’hui hui une vingtaine d’années après, ce surnom me sort par le pif mais je le garde comme un lien avec mon passé tumultueux, comme un symbole de réconciliation entre le passé et le présent.
Happywallmaker par contre c’est beaucoup plus récent, c’est le surnom que m’ont donné les membres d’un groupe d’artistes hollandais, je l’ai gardé comme nom de « famille » une sorte de clin d œil.

Comment définirait tu ton style graphique ?
C’est simple c’est un style geometricolorismohappyflashysant ou plus simplement peinture atomique relative soit E=mc16.
C’est la résultante de différentes influences qui viennent aussi bien du graffiti que de la peinture contemporaine avec des artistes comme Lokiss, Skki, Dark, Meo, Keith haring, Paul Klee, Nikki de st phalle, Dubuffet, Mondrian, pour ne citer que les plus connus .

Penses-tu faire parti de la famille graffiti ?

Sur l’arbre généalogique du graffiti je dois être un cousin très éloigné, disons que je fais du graffiti avec mes propres règles.
Lorsque celui-ci est arrivé en France dans les années 80, c’était un mouvement précurseur a qui il fallait proposer son imagination et sa créativité, ça partait dans tout les sens et chaque villes, chaque quartier avait son style.
Je suis resté dans cette optique de travail.
J’aime casser les stéréotypes et jeter des ponts entre les différentes rives. Le hip hop à sarcelles, c’était une sorte de marche pied vers les « beaux arts » une fenêtre qui s’ouvre sur la peinture, la danse et la musique, une grande bouffée d’air frais qui porte ses fruits encore aujourd’hui.

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Comment aborde tu une création telle que cette fresque ?

Pour répondre à ta question, je te propose un “roman photo” sur le post graffiti toujours sous l’influence graphique des mandalas et de la symétrie en général. Je décide de passer à l’acte, j’ai un paquet d’images dans ma tête et ce mur est assez grand pour les recueillir .

Je commence par faire une pyramide au centre du mur comme à mon habitude, je lui donne ” vie ” en lui ajoutant des yeux, ça y est c’est parti, j’enchaine les phases comme une sorte d’écriture automatique c’est toujours à ce moment précis que je trip, je suis sur mon petit nuage.

L’esquisse terminée, je passe à la mise en place des couleurs, l’improvisation à tous les stades de l’évolution graphique est primordiale pour moi.
Le fait de savoir que l’on peut se planter à tout moment me maintient artistiquement éveillé et me fait sentir vivant comme le gars qui saute à l’élastique.

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Les jeunes du quartier passent me voir on discute à la cool, on parle de graffiti et de peinture, ils me font comprendre à demi-mots que ma démarche est un peu chelou pour eux.
Je me demande d’où sorte ces images géométrique j’arrête de me poser des questions et je fini la fresque avec la bombe de noir je prends du recul je regarde le mur qui a changé d’identité, bon c’est cool, je rentre chez moi en pensant au prochain mur.

Tu utilises des outils « maison » pour tes créations me semble-t-il, tu peux nous en dire deux mots ?

Hum ! Pas vraiment car ce sont des outils spéciaux en alliage inconnu spécialement fabriqué par la NASA je me dois de garder le secret défense sous peine d’avoir de gros soucis.

Cercles, rectangles, carrés, polygones. Tu étais bon élève en géométrie?

Non un vrai cancre, un fumiste de première ! Mais j’ai découvert plus tard que les symboles formaient un langage.
Le langage symbolique est celui de la nature et de l’univers. La forme géométrique jointe à la simplicité et à la rigueur des structures et de la composition peut atteindre une grande pureté .
Mais cette même forme associée à l’infini des combinaisons possibles est tout aussi capable d’exprimer dynamisme et grande vitalité. Avec les mêmes moyens élémentaires, lignes, cercles carrés, triangles, polygones, courbes la plupart des dominantes de l’être humain peuvent être plastiquement exprimées telles que pureté, contemplation, spiritualité, calme, joie, dynamisme lucidité, créativité, imagination…

Quel genre de musique t’inspire le plus ?

Le jazz, le rap New yorkais, le funk, la nu soul. Mon père est un musicien qui joue du jazz, du folk et de la musique cajun, j’ ai grandit parmi de multiples instruments et des styles musicaux différents. Mon souvenir le plus marquant c’était le disque des Pink Floyd dans la brume marie jeanne. Quand tu vis ça a 10ans forcement tu deviens artiste ah ! Ah !

Quels sont tes projets à moyen terme ?

Faire de nouvelles rencontres, participer à des nouveaux projets.
A court terme, finir la série de tableaux destinée à un projet en duo avec YZ pour une exposition imminente à la galerie itinerrance fin janvier.

seyze-flyer

Un dernier mot que tu voudrais partager ?

Oui, merci aux lecteurs qui sont arrivé jusqu’ici , à Kashink le cerveau atomique , Yz la maman , Meziah le somnambule , Medhi le surfeur , Aero le pharaon , Darkside 70 aka Ramsès aka la tête de mort , Smash le pusher man , Money- less l’ami géométrique , Dacruz le 19° parallèle et ma famille pour leur soutien leur amitié et leur patience .

Peace !

Merci

Darkside 70 – Seize

Myspace de Seize
Flickr de Seize