Photos Chic’n’Stencil

Photos prises hier soir lors du vernissage de l’exposition Chic’n’Stencil
(Merci à Samantha de Stencil History X)

Monstfur
Stew
Tian
Tian
Betty Baron – Indigo – Stew
Monstfur
Zalez
Stew – Tian
Betty Baron
Stew – Betty Baron – Monstfur
Indigo

STEW (FRANCE, Malakoff)
http://www.stewearth.com/
http://www.flickr.com/stewearth
Stew provient à la fois de l’univers du graphisme et du graffiti. Après avoir commencé à intégrer du pochoir dans son oeuvre en terrain vague il y a quelques années, il s’est vite intéressé au potentiel de cet outil. Depuis 2006, Stew s’est entièrement centré sur le pochoir qu’il pratique en parallèle de sa fonction de graphiste freelance. Il s’est inventé un univers japonisant peuplé de poissons, oiseaux, et samouraïs. Il travaille sur toile et sur bois des compositions qui mêlent collage et peinture et s’intéresse également à la sérigraphie.

ZALEZ (FRANCE, Vichy)
http://zalez.over-blog.com
Après un passage en école de design à Montpellier puis aux beaux arts de Toulouse, Zalez se débarrasse de tout carcan et développe une oeuvre picturale fondée sur le pochoir sur toile. Il conçoit ses pochoirs à partir de ses propres prises de vues et mises en scène de modèles. Zalez s’empare de stéréotypes féminins en représentant des femmes nues et lascives, ce qu’il a décliné de façon plus poussée dans sa dernière série “Sappho”. A ses débuts, Zalez associait mots et pochoirs dans la rue, aujourd’hui ses modèles se promènent entre ville et nature. En effet, son travail d’atelier se prolonge en paysage naturel à l’aide de plexiglas.

TIAN (FRANCE, Le Mans)
http://www.tian.fr
http://www.flickr.com/photos/tian-fr/
Né en 1964, Tian est issu du mouvement alternatif plutôt que des écoles d’art. Il se consacre à la musique de façon professionnelle jusqu’au début des années 90 et décide brusquement de basculer vers les arts visuels. Il devient alors DA en agence de pub pendant quelques années avant de tout lâcher à nouveau pour la peinture. 2006 est la découverte de la sérigraphie et 2008 est celle du pochoir avec le “Cans Festival” à Londres. Il utilise aujourd’hui une technique mixte entre acrylique, sérigraphie et pochoir dans le cadre de son travail d’atelier, et est très actif dans la rue en parallèle.

MONSTFUR (POLOGNE)
http://www.fotolog.com/monstfur
http://monstfur.digart.pl/
http://www.youtube.com/monstfur
Monstfur est un duo de pochoiristes extrêmement actifs au sein de la scène polonaise. Ils ont forgé leur succès avec la “Gangway Gallery”, une sorte de grande galerie à ciel ouvert au coeur de leur ville. Ce programme ambitieux est à la mesure de leur hyperactivité et de leur talent : plus d’une centaine de fresques sur les palissades métalliques scandant un pont d’une centaine de mètres de long ont déjà été réalisées. Monstfur compose des oeuvres étranges mêlant typographies et imagerie à partir de différents éléments quasi surréalistes, avec une fascination particulière pour l’architecture urbaine et une prédilection pour le métal comme support de travail.

INDIGO (CANADA, Vancouver)
http://www.flickr.com/photos/indigo
Indigo vit et travaille à Vancouver au Canada. Cette jeune artiste a commencé le pochoir il y a peu et c’est seulement avec des nuances de gris qu’elle construit, petit à petit, une oeuvre poétique fondée sur le portrait. Dans le cadre de son passé de danseuse professionnelle, elle s’est produit de nombreuses fois dans la rue ou sur des sites industriels lors de performances d’improvisations. Et elle est aujourd’hui très active dans la rue, malgré les difficultés qu’entraînent le pochoir multilayer. Egalement journaliste de mode, son travail se caractérise par le glamour.

BETTY BARON (FRANCE, Paris)
http://www.flickr.com/photos/tamara_mckoy/
http://www.myspace.com/miss_ochok
Betty Baron vit et travaille à Paris. Seule artiste à ne pas pratiquer le pochoir dans cette exposition, elle a pourtant en commun avec eux la pratique de la découpe. Elle évide les zones vides de papier afin que ses pièces de rue épousent complètement le mur et se fondent dans le décor. Son oeuvre peut évoquer Dan Witz dans son caractère étrange et envoûtant, ou certains contes japonais qui nous attirent vers le centre du miroir. Betty Baron y représente des autoportraits. La photographie a longtemps été au coeur de ses préoccupations et c’est d’ailleurs avec l’équipe d’affichistes du projet parisien “Une Nuit” qu’elle en est venue à immiscer son travail au sein de l’espace urbain.