Expo Keith Haring Du 18 février au 31 mars 2011

Du 18 février au 31 mars 2011, la Galerie Taglialatella présente une exposition qui rend hommage à l’un des artistes Pop Art les plus emblématiques et singulier de la scène newyorkaise des années 1980, Keith Haring (1958-1990).

Le père du « Radiant Baby » a laissé derrière lui une œuvre abondante, un héritage considérable qui est le fruit de dix années de créativité.

La Galerie Taglialatella propose de découvrir une sélection de quelques œuvres emblématiques de son univers pop avec son vocabulaire et ses symboles si particuliers.
Prenez des lignes très graphiques et une bonne dose d’imagination. Ajoutez-y de la couleur, des figures et des formes en perpétuel mouvement et transformation et vous obtenez les créations de Keith Haring, aujourd’hui reconnaissables parmi tant d’autres.

L’artiste, pionnier de ce que l’on a appelé le « graffitisme » a commencé à s’exprimer sur les murs de New York pour finir sur les cimaises des plus grandes galeries et musées américains et internationaux. Sa carrière brève, mais non moins extraordinaire, a fait de lui un des artistes les plus importants de la fin du XXe siècle à l’instar de ses contemporains et comparses, Andy Warhol ou Jean-Michel Basquiat.
Keith Haring a utilisé une extraordinaire diversité de supports et de techniques : peinture, acrylique, encre, toile, métal, papier, bois.


Pour cette exposition, la Galerie Taglialatella a choisi de faire la part belle au support imprimé:  sérigraphies sur toile ou sur papier, lithographies  pour donner, ou plutôt redonner, à ce médium toute sa légitimité et ses lettres de noblesse au même titre que la peinture ou la sculpture.

Des compositions en noir et blanc à celles plus colorées, elles révèlent de prime abord, un aspect humoristique.
Mais derrière la prétendue gaieté des images, ses oeuvres véhiculent surtout un véritable message social et politique : une sorte de manifeste dénonciateur des maux et fléaux de son époque comme le racisme, la drogue, le sexe, le pouvoir, l’argent ou encore le sida qui emporta l’artiste à l’aube de sa 31e année.

L’artiste apparaît somme toute comme un « voyeur » de la société américaine, mais avec une empreinte iconographique et personnelle saisissante.

Galerie Taglialatella
10 rue de Picardie – 75003 -Paris – France