Le PGC présente trois expositions au mois d’avril

Le PGC présente trois expositions au mois d’avril autour des scènes picardes et toulousaines du graffiti. Entre toiles, murs et supports ramassés en friche, une vingtaine d’artistes prendront possession du lieu pour y présenter leurs oeuvres.

ZEHA
Du 1 au 8 avril 2011 / 14h-20h – Vernissage le 2 avril à 20h

Olivier Millet, alias ZEHA, est artiste peintre et graffeur depuis la fin des années 90. Rapidement lassé par le graffiti académique, il s’en est évadé et évolue vers une pratique moins conventionnelle, où ses peintures très colorées, aux formes déstructurées et aux tracés géométriques, font irrémédiablement penser à des circuits imprimés. Comme un clin d’oeil à une société de plus en plus formatée… ZEHA est accueilli par la Galerie Frichez-Nous la Paix du 1er au 8 avril et il participera la semaine suivante à l’exposition collective du HVA crew.

 

le HVA
Du 9 au 16 avril 2011 / 14h-20h – Vernissage le 9 avril à 20h

Le HVA, crew picard s’il en est un, débarque à Paris pour une expo explosive à la galerie Frichez-Nous la Paix du 8 au 16 avril. Sa dizaine de membres presque au complet vous donne rendez-vous pour la première présentation collective de leurs oeuvres sur toiles. En prélude du vernissage le 9 avril, ils referont une beauté au mur d’en face pendant toute la journée.
Artistes participants : DODU, FIZE, GNOME, GOLEM, LA MOUCHE, LEMK, LIBRE, NIKO, ROUX, SANER, SHUPA, SPOR, TWINE, WOOD, ZEHA

 

 

Mémoire industrielle
Du 18 au 30 avril 2011 / Vernissage le 23 avril à 18h

DARK, DSPRI, KEYLER, MIKOZ, SPAZM, SPOT et XEROU sont des membres actifs de la scène graffiti toulousaine. Depuis des années, ils arpentent les friches et y glanent des souvenirs symboliquement chargés de mémoire industrielle : photos de ruines contemporaines, tiroirs cabossés, plaques signalétiques rouillées, bidons rongés, cahiers de comptes abandonnés, plans industriels piétinés, tampons éparpillés, stickers empilés… Ce sont ces objets qu’ils ont choisi d’utiliser comme supports ou comme outils pour les recycler, leur redonner vie, comme ils l’auraient fait pour un mur d’entrepôt abandonné.
Travaillant la matière brute des vieux murs et des matériaux usés par le temps, ils réhabilitent à leur manière ces lieux et ces objets abandonnés par l’homme, témoins de drames écologiques et humains, questionnant petits et grands sur l’avenir d’une société du gâchis

Frichez-Nous la Paix
22bis de la rue Dénoyez 75020 Paris