Sly 2, les Locktafs et Mouvement Authentique sont heureux de vous présenter la 3ème édition de l’exposition « DE L’AUTRE COTE DU MUR ».
Du 10 Mai au 19 Mai, l’espace Maison Blanche de la ville de Châtillon (92320) et ses 600 m² accueillera 14 artistes issus du milieu graffiti.
Les Artistes: SHUCK – SLY2 – SHERA – DUZA – ZOER – KONU – FUCKONE – SPOT – ONSEPT – CROUTE – SHAKA – PERLE – MAONE – ROND
Ces artistes viennent des quatre coins de France et de Belgique.
Leurs longues années d’expérience créative leurs ont permis de créer un univers graphique propre à chacun.
Passer du mur à la toile est un exercice totalement différent. Nous ne prétendons pas exposer du graffiti, nous présentons le travail sur toile d’artistes issus de ce milieu.
Cette année les artistes seront réunis sur une fresque de 10 mètres de long. Celle-ci sera exposée à l’Espace Maison Blanche.
Lieu d’exposition :
Espace Maison Blanche
2, Avenue Saint Exupéry
92320 Châtillon métro Chatillon-Montrouge
LES HORAIRES D’OUVERTURE: 14H – 17H30 ouvert sauf le dimanche
ATTENTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! le vernissage se fera le lundi 10 Mai à partir de 19H
Une exposition des œuvres de Bom.k, Blo, Kan et Sowat Du 13 mai au 6 juin 2010 Vernissage le 20 mai à partir de 18h.
Le 13 Mai 2010, Bom.k, Sowat, Blo et Kan investissent la Galerie l’Art de Rien pour s’ouvrir les veines en public et montrer ce qui coule dedans: du graffiti bien sur, des vapeurs de bombes et d’alcools, de l’encre dégueulasse, de la Glycéro, du C.F.C, des tags, des flop et du chrome… mais pas que. Dans le cadre cette exposition tout au caps d’origine intitulé ‘Dans Mes Veines’, la branche Parisienne des D.M.V aura le plaisir de convoquer, rue Dorsel prés d’Pigalle, une partie de ce qui fait l’esprit du groupe: des nuées de chimères Aérotiks ou de B.boys compressés, comme déformés par la machine, des calligraphies barbares muettes et indéchiffrable, de vaines offrandes à des Dieux Ascii ou des Totems chamaniques, des femmmes-objets désarticulées, encadrées de trames 8Bit tracées à même le mur, des monstres cyclopéens tout en muscles noueux des… des… et ainsi de suite jusqu’à ce que les murs soient saturés.
– Peux-tu te présenter et nous décrire ton parcours en quelques mots ?
Philippe Baudelocque, FUSION GGG, 36 ans, artiste plasticien, daltonien.
– As-tu suivi une formation artistique ou quelque chose comme ça ?
Oui, dans l’ordre, j’ai regardé mon père peindre, ma mère jouer du piano tout petit, puis l’école l’Initiative à Paris dans le 19ème arr. Enfin l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris dans le 5ème arr.
– Dans une vidéo sur Arte, j’ai appris que tu venais du graffiti.
Quel a été ton blaze et quel genre de graff faisais-tu (lettrage, perso…?)
J’ai commencé en 1989. FUSION dans divers crew : MCS LPC FT.
Aujourd’hui c’est FUSION et mon “crew” est GGG : Geometry Generates Genius.
A présent, je ne pratique plus le graffiti. Il faut dire que j’étais plutôt mauvais élève parmi les writers qui se trouvaient à Paris et ailleurs. Je n’étais pas très bon, je ne me sentais pas “chez moi”.
Ce qui m’intéressait le plus, dans le désordre : la recherche typographique, les endroits désaffectés, la peinture murale, la technique peinture en aérosol, la monumentalité, la liberté.
Si j’avais été moins influençable, je n’aurais peint que des pièces à base de couleur chrome avec deux-trois couleurs en plus. Il y avait peu de persos.
Je travaille maintenant sur la signification du mot FUSION à travers un langage symbolique et archétypal.
Si je devais un jour rassembler ce travail artistique et en exprimer la quintessence en un mot, ce serait le mot FUSION.
Je l’écris toujours mais le signe et le travail typographique a évolué :
La partie FUSION GGG est consacrée à l’expérimentation et l’exploration tous azimuts
2. Philippe Baudelocque
Ce sont des dessins d’animaux à la craie et aux pastels.
J’y consacre aujourd’hui la majeure partie de mon temps.
3. FOLK
Folk est un ensemble de dessins et peintures entièrement réalisés à la main sans l’aide d’une “machinerie” quelconque. Ca me repose.
– Comment et pourquoi es-tu passé de la bombe à la craie ?
Je ne suis pas passé de la bombe à la craie. Un jour, je passais dans la rue du Pont-aux-choux et j’ai vu ce mur noir et lisse. Je me suis dit qu’il n’y avait plus qu’à réaliser un dessin à la craie dessus. J’ai demandé l’autorisation aux propriétaires et le tour était joué.Compte tenu de la minutie et de la sophistication croissante des motifs, il fallait l’autorisation pour avoir le temps nécessaire.
Je ne me suis pas dit que j’allais arrêter d’utiliser la bombe de peinture au profit de la craie.
C’était deux événements distincts.
Quand les fabricants auront changé la composition des éléments utilisés dans ces bombes, j’en utiliserais à nouveau.
– Pourquoi des animaux ?
depuis tout petit mes parents m’ont sensibilisés à la Nature.
– Lorsque tu commences une toile, as-tu une idée précise du résultat final, comment abordes-tu
une création, quelle est ta technique picturale ?
Tout d’abord je ne mets pas de hiérarchie entre les techniques et les médias. Pour ces derniers, ce ne sont que des espaces à investir avec mon expression. Il n’y a que les publics qui changent.
En ce qui concerne le résultat, tous les cas de figures sont possible, parfois je sais exactement ce que ça va donner parfois non.
En ce qui concerne la manière dont j’aborde la création ?
Quand j’ai l’inspiration, je respire.
– As-tu des projets en vu pour les mois qui arrivent ?
Des tshirts pour Finger in the nose, une expo personnelle à la galerie Since, des dessins muraux, un travail d’adaptation en broderie de mon travail etc…
Trouver d’autres motifs.
– Un dernier mot que tu voudrais partager ?
oui : Form Follows Function Follows Vitostreet Follows Fusion.
Nichée au cœur des polders sur la rive ouest de l’Escaut, Doel (Belgique) a progressivement disparu sous la pression expansionniste du port d’Anvers, l’un des plus grands d’Europe.
Dans les années 1970, le village comptait 1 300 habitants, ils ne sont plus qu’une vingtaine aujourd’hui..
Les rues sont vides, les maisons délabrées, taguées. Tous les commerces ont fermé leurs portes. À l’exception, notable, d’une petite boutique d’électroménager tenue par une veille dame de 90 ans, qui répond au doux nom de Marcella (fermée depuis la parution de cet article).
À Doel, il n’y a plus d’école, plus de kermesses… Un seul arrêt pour l’unique bus qui y passe encore subsiste. Une odeur de bois pourri flotte sur le village mort. ( la suite de cet article paru dans le quotidien belge “Le Soir” le 30/09/2009).