Unusewall: Rencontre entre illustration & Graffiti

Sarah Mercadante est étudiante à l’université de Paris 8 – Saint-Denis – Vincennes, créatrice et coordinatrice du projet Unusewall.
Evoluant dans l’univers de l’art contemporain et lassée du circuit des galeries d’art parisiennes, elle s’est intéressée à une expression plus spontanée qui n’a pas pour but premier de suivre le marché de l’art.
C’est sur ces bases que l’idée est née de faire collaborer des artistes issus du graffiti et de l’illustration.
Cette collaboration sera d’abord un échange entre des personnalités bien sûr mais il s’agira aussi d’une rencontre métaphorique via les personnages que les artistes travaillent dans leurs œuvres.
Il ne faut pas voir cet événement comme une énieme répétition du principe de fresque utilisé par les graffiteurs mais bien comme un moment de partage fugace, un essai graphique qui se concrétisera en quelques heures, a l’instar d’une entrevue physique.

Le projet Unusewall réunit six jeunes artistes ( Melle Chat ChatVeuchAnne BrunetSkioGrapheartTougui ) qui ont tous fait leurs preuves dans les milieux de l’illustration, du graffiti et du graphisme. Leur parcours montre qu’aucune frontière ne barre leur création puisque c’est sans difficulté et même avec beaucoup d’enthousiasme qu’ils passent du papier au mur, de la toile au textile ou encore du logo à la customisation.

C’est grâce à cette aptitude à gerer l’acte de création sous diverses formes que le projet a évolué et s’est dirigé vers des performances live. En effet, les artistes ont vu le travail in situ comme une vision nouvelle de leurs travaux – surtout pour les illustrateurs pour qui l’acte de dessiner/peindre directement sur un mur n’est pas fréquent.

Le deuxième aspect important de cet événement sera la collaboration de deux artistes aux styles différents voir opposés. Ce qui pourrait être vu comme une barrière devient ici une impulsion, une fréquentation graphique où le trait de l’un vient soulever la courbe de l’autre.
Pour se faire, il fallait ainsi un lieu qui tienne ses promesses quant à la liberté de mouvement de l’artiste. En effet, il paraissait impensable de laisser comme lieu d’expression la seule surface d’une feuille blanche, quant bien même celle si ferait deux mètres sur trois. Il fallait habiter l’espace, prendre possession des murs et tâcher leurs fonds blancs.

C’est donc à l’espace Dune, dans un quartier parisien où les espaces culturels ne florissent pas, que Unusewall a décidé de poser ses bagages. Dune est un lieu flexible et ouvert, qui apprécie les initiatives et vit amplement de son réseau sansr echercher la notoriété médiatique.A son actif, l’open space compte déjà plusieurs projets live comme des speedpaintings ou encore des battles de graphistes qui ont faits la réputation du lieu.

Pour Unusewall, trois murs seront mis à la disposition des artistes. Il y aura donc trois volets, trois soirées de peinture, de poska et de bombe. Les binômes – un graffiteur, un illustrateur – s’exprimeront devant nous les
samedis 28 novembre, 5 et 12 décembre 2009.
A noter aussi la date du 15 décembre qui permettra d’observer l’espace de Dune une fois les trois créations terminées.

Dune: 18av Claude Vellefaux 75010 Paris

Exposition Koralie du 03/12/09 au 14/01/10 Paris

La Galerie L.J. présente la deuxième exposition personnelle de Koralie dans son espace. Depuis sa dernière exposition à Paris en 2007, Koralie a emménagé à Brooklyn, New York, où elle vit et travaille désormais. Elle a participé en 2008 et 2009 à une dizaine d’expositions aux Etats-Unis, qui l’ont conduite de New York à San Francisco, de Portland à Denver, de Philadelphie à Los Angeles. Architecte de formation, sa vocation artistique fut finalement plus importante et elle s’y consacre à plein temps depuis 2003. 

Exposition Koralie [EmanEssence] du 3 décembre 2009 au 14 janvier 2010
Galerie L.J
12 rue Commines FR-75003 Paris
plan d’accès M(8) Filles du Calvaire

Solo show & Expositions collectives

Exposition “Filigrane” par Romain Froquetà l’Arrière Boutique

Vernissage le vendredi 20 novembre à partir de 18h30 à l’Arrière Boutique.
Pour clôturer une première année riche en création, l’Arrière Boutique présente “Filigrane”, une plongée dans l’inconscient de Romain Froquet, grouillant de volutes et d’arabesques végétales.
Du 20 novembre 2009 au 10 janvier 2010 à l’Arrière Boutique. 7 rue de Capri 75012 Paris / www.arriereboutique.fr


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Exposition collective Galerie Ligne 13

Du 3 au 24 décembre 2009 : coup de projecteur sur 10 artistes « urbains » : Antoine Gamard, David Gouny, FKDL, Jana et Js, Jef Aérosol, Jérôme Gulon, Jérôme Mesnager, Mimi the Clown et Suriani.

Réunis autour du mouvement de l’art urbain ou Street Art, la Galerie Ligne 13 a choisi de présenter ce mois-ci le travail de 10 artistes à la personnalité et au style très différents, reflétant par leur diversité la richesse du mouvement Street Art français.
Les techniques utilisées varient selon les artistes : affiche, sticker, pochoir, peinture ou encore mosaïque. Les formes, les modes d’expression et les motivations sont, de fait, très multiples.

Vernissage jeudi 3 décembre – 18h
Galerie Ligne 13 / 13 rue La Condamine 75017 Paris

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Solo show de Jonone [Autoportraits]

Jonone investira la Galerie Brugier-Rigail du 3 au 24 décembre 2009 sur près de 300 m² pour son exposition personnelle (sculptures).
Galerie Brugier-Rigail /48, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie 75004 Paris

 

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Exposition ODV [Circonvolution] le 1 décembre 2009

Dans le cadre du festival Art’Mature ,Les ODV (Astro / Esty / Kanos)sont fiers de vous presenter leur nouvelle expo nommé CIRCONVOLUTION. Elle aura lieu du 1er au 5 décembre 2009 à l’espace Icare, Issy-les-Moulineaux, 31 bld Gambetta, metro 12 Corentin Celton.
Le vernissage aura lieu le mardi 1er décembre à 19h30 à l’espace Icare
metro 12 Corentin Celton.

L’art de rue parisien n’est pas si mort que ça !

Voici un échantillon de photos prises hier matin dans les rues de Paris et de Vitry.
Cela démontre que l’art de rue parisien n’est pas si mort que ça !

Merci à tous ces artistes.

vitostreet

De Haut – Bas – Gauche – Droite

Gorellaume, Frédéric Guille, Unknown, Frédéric Guille, Horfé, Horfé, Horfé , C215, C215,  Indigo, Stew, TRBDSGN, Unknown, Zilda, Zilda, Jeremi ca, 1980 Crew, OX ?, Monsta – Monsieur qui – Mezzoforte,  Unknown, Ender,  Human ere, Damuz,unknown,E.

Photos Chic’n’Stencil

Photos prises hier soir lors du vernissage de l’exposition Chic’n’Stencil
(Merci à Samantha de Stencil History X)

Monstfur
Stew
Tian
Tian
Betty Baron – Indigo – Stew
Monstfur
Zalez
Stew – Tian
Betty Baron
Stew – Betty Baron – Monstfur
Indigo

STEW (FRANCE, Malakoff)
http://www.stewearth.com/
http://www.flickr.com/stewearth
Stew provient à la fois de l’univers du graphisme et du graffiti. Après avoir commencé à intégrer du pochoir dans son oeuvre en terrain vague il y a quelques années, il s’est vite intéressé au potentiel de cet outil. Depuis 2006, Stew s’est entièrement centré sur le pochoir qu’il pratique en parallèle de sa fonction de graphiste freelance. Il s’est inventé un univers japonisant peuplé de poissons, oiseaux, et samouraïs. Il travaille sur toile et sur bois des compositions qui mêlent collage et peinture et s’intéresse également à la sérigraphie.

ZALEZ (FRANCE, Vichy)
http://zalez.over-blog.com
Après un passage en école de design à Montpellier puis aux beaux arts de Toulouse, Zalez se débarrasse de tout carcan et développe une oeuvre picturale fondée sur le pochoir sur toile. Il conçoit ses pochoirs à partir de ses propres prises de vues et mises en scène de modèles. Zalez s’empare de stéréotypes féminins en représentant des femmes nues et lascives, ce qu’il a décliné de façon plus poussée dans sa dernière série “Sappho”. A ses débuts, Zalez associait mots et pochoirs dans la rue, aujourd’hui ses modèles se promènent entre ville et nature. En effet, son travail d’atelier se prolonge en paysage naturel à l’aide de plexiglas.

TIAN (FRANCE, Le Mans)
http://www.tian.fr
http://www.flickr.com/photos/tian-fr/
Né en 1964, Tian est issu du mouvement alternatif plutôt que des écoles d’art. Il se consacre à la musique de façon professionnelle jusqu’au début des années 90 et décide brusquement de basculer vers les arts visuels. Il devient alors DA en agence de pub pendant quelques années avant de tout lâcher à nouveau pour la peinture. 2006 est la découverte de la sérigraphie et 2008 est celle du pochoir avec le “Cans Festival” à Londres. Il utilise aujourd’hui une technique mixte entre acrylique, sérigraphie et pochoir dans le cadre de son travail d’atelier, et est très actif dans la rue en parallèle.

MONSTFUR (POLOGNE)
http://www.fotolog.com/monstfur
http://monstfur.digart.pl/
http://www.youtube.com/monstfur
Monstfur est un duo de pochoiristes extrêmement actifs au sein de la scène polonaise. Ils ont forgé leur succès avec la “Gangway Gallery”, une sorte de grande galerie à ciel ouvert au coeur de leur ville. Ce programme ambitieux est à la mesure de leur hyperactivité et de leur talent : plus d’une centaine de fresques sur les palissades métalliques scandant un pont d’une centaine de mètres de long ont déjà été réalisées. Monstfur compose des oeuvres étranges mêlant typographies et imagerie à partir de différents éléments quasi surréalistes, avec une fascination particulière pour l’architecture urbaine et une prédilection pour le métal comme support de travail.

INDIGO (CANADA, Vancouver)
http://www.flickr.com/photos/indigo
Indigo vit et travaille à Vancouver au Canada. Cette jeune artiste a commencé le pochoir il y a peu et c’est seulement avec des nuances de gris qu’elle construit, petit à petit, une oeuvre poétique fondée sur le portrait. Dans le cadre de son passé de danseuse professionnelle, elle s’est produit de nombreuses fois dans la rue ou sur des sites industriels lors de performances d’improvisations. Et elle est aujourd’hui très active dans la rue, malgré les difficultés qu’entraînent le pochoir multilayer. Egalement journaliste de mode, son travail se caractérise par le glamour.

BETTY BARON (FRANCE, Paris)
http://www.flickr.com/photos/tamara_mckoy/
http://www.myspace.com/miss_ochok
Betty Baron vit et travaille à Paris. Seule artiste à ne pas pratiquer le pochoir dans cette exposition, elle a pourtant en commun avec eux la pratique de la découpe. Elle évide les zones vides de papier afin que ses pièces de rue épousent complètement le mur et se fondent dans le décor. Son oeuvre peut évoquer Dan Witz dans son caractère étrange et envoûtant, ou certains contes japonais qui nous attirent vers le centre du miroir. Betty Baron y représente des autoportraits. La photographie a longtemps été au coeur de ses préoccupations et c’est d’ailleurs avec l’équipe d’affichistes du projet parisien “Une Nuit” qu’elle en est venue à immiscer son travail au sein de l’espace urbain.