Expo Chic’n’Stencil

La Galerie Itinerrance existe dans le 13e arrondissement depuis 2004. A deux pas de la Grande Bibliothèque et des Frigos, elle s’insère dans un tissu urbain en pleine expansion économique et culturelle.
S’associant à Samantha Longhi de Stencil History X pour sa programmation, la Galerie Itinerrance se positionne désormais dans le domaine du street art exclusivement et du pochoir en particulier. Chic’n’stencil ouvre donc une saison 2009-2010 internationale qui verra le passage de grandes figures telles que le belge Roa, l’américain Logan Hicks, les italiens Sten & Lex, le polonais M-City, ou le français C215, qui ont fait le tour du monde, tant dans les rues que dans les galeries.

Exposition collective
Du 5 novembre au 5 décembre 2009
Vernissage le 5 novembre à partir de 18h00

Bien loin des années 80, le pochoir est aujourd’hui multiple. Et c’est le chic, tellement fin des années 2000, qui caractérise les artistes présentés dans cette exposition. Elégance et glamour du côté de Zalez et Tian, la délicatesse du Japon chez Stew et le mystère des collages de Betty Baron s’associent avec l’esthétisme des lignes architecturale du duo polonais Monstfur et avec la douce poésie de la canadienne Indigo.

Galerie Itinerrance
7 bis rue René Goscinny – Paris 13e
01 53 79 16 62
Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h

Rero Interview

– Pourrais-tu te présenter  en quelques mots et nous décrire ton parcours ?

Je découvre la peinture avec la 100 RANKUNE Clic (SRE), fin des années 90.
Pas mal de Lettrages sous le pseudo d’AURER, et premières petites histoires avec les Hommes de Loi  qui me poussent à changer de supports et à m’adapter…C’est souvent la restriction, qui me motive à changer de forme d’expression et de supports. J’aime beaucoup jouer avec les textes, ceux de loi ici particulièrement, et adapter mon travail en fonction. C’est vrai que dans le cadre d’une vie en Société, ces textes  sont souvent censés organiser les rapports entre les gens… c’est donc tout naturel que beaucoup de graffeurs se tournent vers la toile pour se libérer des contraintes du milieu social et approfondir ainsi leurs recherches graphiques. Je décide alors, de travailler en milieu clos sous le nom de RERO, rien d’original jusque là !! Je travaille la matière sur toile, bois, etc…puis découvre la photo… j’entame alors une overdose d’images… découle une nouvelle restriction qui me mène tout naturellement à la négation de l’image. Travail qui en mon sens, me parait plus mature et surtout plus révélateur de notre époque et de ce que nous risquons de devenir : des simples clients suivants.

– Tu travailles sur de nombreux supports et tu utilises des moyens d’expressions aussi variés que la photo, l’écrit, la peinture, le collage..
Quels sont les outils que tu préfères utiliser pour créer et pourquoi?

J’essaie d’expérimenter un type de support à la fois, que j’use, je triture, je maltraite, jusqu’à m’en dégoûter…Du moins pour un temps, car il m’arrive souvent de revenir sur certaines de mes pièces et de m’en resservir comme point de départ pour un nouveau projet.

Je travaille l’aérosol, l’acrylique, le pigment, le collage, la résine, le print, etc… ; la vie est trop courte. En ce moment je reviens à des créas beaucoup plus minimalistes en intérieur, comme en extérieur. Un petit retour vers l’essentiel. Je ne peux pas dire combien de temps cela va me durer.

En extérieur, je travaille aujourd’hui uniquement à partir de simples textes raturés sur fond Blanc qui donne sens une fois mis en situation. Mes thèmes de prédilections sont la propriété de l’image, sa négation, et le principe de l’acronyme WYSIWYG (What You See Is What You Get). J’utilise le Noir et Blanc, d’une part par la restriction du coût de l’impression mais surtout parce que dans la ville il y a une saturation de couleurs, qui rendent mes affiches encore plus visibles. Ainsi, le passant se retrouve forcé de lire mon message. C’est devenu pour moi, une forme d’agression visuelle poétique qui me paraît plus violente, en 2009, qu’une publicité sur un Billboard ou bien un Tag. Ce dernier étant maintenant institutionnalisé et la Publicité banalisée.  Et surtout, maintenant, on peut noter que les services de nettoyage enlèvent plus rapidement un TAG, plutôt qu’une simple affiche. De plus les sessions affichages sont plus tranquilles.

En intérieur, mon travail est beaucoup plus « délicat » (je ne sais pas si c’est exactement le mot). C’est au visiteur de s’approcher de l’œuvre pour découvrir le message, celui-ci ne vient pas à lui comme dans la rue. Le texte ne lui saute pas aux yeux tout de suite ; ici, aucune agression visuelle, c’est même l’inverse que je tente d’exprimer. Pour cela j’utilise la technique du gaufrage rehaussé par un simple fil blanc pour exprimer la négation comme celle que l’on retrouve à une plus grande échelle dans la rue.

– Comment se passe une séance collage de rue tel que la série Anakronism, comment réagit le public?

Le collage en rue, me permet de confronter mon travail à des gens qui n’ont absolument rien demandé et qui tombent bien souvent dessus par hasard, à l’exception des rares passionnés comme toi !! Des clients suivants un peu curieux, des gens qui n’ont pas pris la démarche de se faire une journée Musée ou encore une soirée vernissage dans une Galerie. Mes collages, s’adressent surtout à Mr Tout le Monde, qui est  dans sa vie de tous les jours, en transit, à vélo, en scooter ou à pieds, à qui j’arrache une réaction, voir même un sourire.
J’organise mes sessions le plus souvent le dimanche matin ; il m’arrive même de croiser des inconditionnels des virées matinales à travers la ville … Hein Vito ??
Toujours dans cette même idée de propriété privée, mes affiches sont téléchargeables gratuitement sur mon site.

– Au travers de tes créations “image négation”, que tentes-tu d’exprimer ?

A la suite d’une overdose d’image, dont nous sommes tous plus ou moins victime aujourd’hui, il m’est devenu impossible de créer une seule nouvelle image !! Un blocage, qui m’a conduit à substituer l’image par un texte, et qui une fois mis en situation, donne sens et crée une image. Je développe ce projet autour de quelques mots clés, à savoir :
L’Image, la Propriété, la Négation ou encore l’acronyme WYSIWYG (What You See Is What You Get = Tel affichage, tel résultat ; très utilisé en print). Mais je pense l’avoir assez développé au dessus.

– Quels sont les artistes qui t’inspirent le plus et que tu aimes?

En ce moment, j’aime beaucoup les installations de Filippo Minelli, BLU évidemment pour ses vidéos et ses travaux à l’échelle des grandes villes, les textes de Bronco, JUST pour ses coups de rouleaux, ANDREA CREWS pour son activism, HORFE pour son investigation dans le lettrage et encore biens d’autres !!

– Tu as récemment exposé à Berlin, comment à été accueillie cette expo?

C’était mortel !! Berlin, pour ça est une ville énorme !! Elle regorge de petits lieus merveilleux qui  subliment ton travail comme le laboratoire audiovisuel d’Antje Oeklesund ! Un bijou en matière de création et une très bonne réflexion sur le milieu intérieur et extérieur à travers des cubes blancs dans lesquels tu peux voir par un simple petit trou , seul vrai contact ou connexion avec l’extérieur !! Super intéressant, je vous laisse regarder la vidéo  et surtout vous y rendre !! Ces lieux permettent vraiment de faire la jonction avec un travail intérieur et extérieur.
Ça a aussi abouti à une proposition d’édition pour le projet de livre URBAN INTERVENTIONS par Gestalten qui sortira en Janvier prochain.

– As tu des projets en vu pour les mois qui arrivent ?

J’organise une exposition personnelle  autour de la phrase « VOUS ÊTES BIEN URBAIN » chez ARTYDANDY du 22 Octobre au 18 Novembre 2009 à laquelle tu es vivement invité !!
Des projections/Opening à Lille chez L’Hybride en Décembre. Et toujours quelques sessions dans différentes villes d’Europe avec une petite attirance particulière pour Berlin !!

–   Un dernier mot que tu voudrais partager ?

What You See Is NOT What You Get…

– Merci

Site web de Rero

Le Flickr de Rero

POCH fait lemur,FKDL & Shuck One exposent

pochi
L’association Le M.U.R. a le plaisir de vous convier au collage de l’œuvre de POCH le jeudi 8 octobre 2009 à partir de 19h au croisement des rues Oberkampf et St Maur dans le 11ème (Métro Parmentier, St Maur ou Ménilmontant).

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fkdl
Expo FKDL – vernissage: 14 octobre 2009 – 19.00h – 211, rue Saint Maur 75010 Paris – France

C’est dans le métro parisien que Franck Duval dit FKDL a puisé la matière première des 20 toiles réalisées pour l’exposition que lui consacre la galerie Since. Derrière les ciels de faïence et les placards publicitaires, l’artiste, inlassable arpenteur des rues et des entrailles de Paris, débusque un trésor : des lambeaux de réclames oubliés du Paris souterrain des années 50.
Des couleurs, des formes et des lettrages qui nous plongent dans un décor vintage, entre nostalgie et modernité.

Sur ces papiers colorés des années 50 s’égayent une série de silhouettes en noir & blanc, toutes parées d’acteurs et surtout d’actrices de cette même époque. Au dos de chaque tableau, tous les protagonistes sont minutieusement répertoriés avec le numéro et la date du magazine utilisé.

Cette famille de personnages, que FKDL fait s’animer depuis 2006 sur les murs de Paris, New York, Londres, Barcelone…, s’est agrandie pour faire honneur aux témoignages chromatiques et médiatiques des années 50.
Car ces vieux papiers, collés et oubliés, racontent l’universel. Ce qui nous unis à travers le temps.
Le recyclage urbain made in Franck: un parfum d’éternité, une vie qui s’invente à perpétuité.

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shuck (2)

Shuck One expose son œuvre récente à la Nicy Gallery, du 15 octobre au 26 novembre 2009.
Nicy Gallery – 40 rue de la Tour d’Auvergne – 75009 Paris – Pigalle / Notre dame de Lorette / St Georges

En présence : une dizaine de toiles datées 2009, toutes réalisées à l’atelier Alain-Dominique Gallizia, investi par l’artiste à l’abord de l’exposition « TAG » au Grand Palais. Un ensemble d’une grande cohérence témoignant d’un art en perpétuel renouvellement.