Aussi incroyable que ça puisse paraître, COPE2 véritable légende du graffiti n’a jamais exposé en France. Avec “Burning Hearts”, cette erreur sera enfin réparée. Pour l’occasion, il signera une expo à 4 mains, avec sa compagne INDIE184
Exposition du 16 au 28 novembre 2010, vernissage le mercredi 17 novembre, à 17:00
Galerie MathGoth, Espace « In My Room » 32, rue Rodier ,75009 ParisDe 14h à 19h, sauf le lundi
Plus qu’une légende, un mythe. Dinosaure du street art newyorkais, Cope2 est une célébrité planétaire. Des graffeurs du monde entier débarquent régulièrement à JFK Airport pour peindre au côté du maître.
Malgré sa notoriété affirmée, l’enfant du South Bronx n’a jamais oublié d’où il vient. Issu des quartiers les plus infréquentables de NYC, Cope2 revendique depuis plus de trente ans son inflexible intégrité d’artiste de rue. Arpenteur-bombeur inépuisable des labyrinthes de l’urbanisme, il reste l’emblème par excellence du graff revendicatif.
Comme lorsqu’il décide de partir en croisade contre l’opération ville propre du maire de New York dans les années 90. Ses bombardages incessants ont eu raison des velléités populistes des pardessus de la politique locale. Ses pairs s’accordent à le reconnaître. Sans Cope2, le graff n’aurait probablement plus lieu de citer aujourd’hui dans Manhattan et ses banlieues.
Celui qui dessine sans croquis a très rapidement tapé dans l’œil des défricheurs de talent. Ses œuvres prennent part dans les plus belles collections des deux hémisphères et le grand capital s’intéresse de près à son cas. Time Life, Converse, Adidas ou Footlocker font appel à son génie pour doper leur marchandise. Idem pour les industries lourdes des jeux vidéo et du cinéma.
Cope2 ne crache pas sur ces bonus et les mondanités collatérales qui s’en suivent. Mais c’est dans la rue qu’il se sent vraiment à sa place. Une pure légende.
Longtemps chasse gardée du sexe dominant, le graf se conjugue également au féminin. Indie184 en est l’illustration vivante. Avec un blaze directement inspiré de Taki183, Indie annonce sans aucune ambiguïté son statut de pure bombeuse.
Révélée dans le graffiti newyorkais début 2000, son œuvre se téléporte aujourd’hui dans tous les haut-lieux planétaires du street art. Le ludique, la simplicité et la clarté de son lettrage, aussi bien par le trait que par la couleur, sont reconnaissables au premier coup d’œil.
Artiste éclectique, Indie s’exprime au-delà du stricte urbain en s’immisçant dans des confinements plus intimes comme la peinture, le graphisme, le design et la couture. Une polyvalence qui lui a permet aujourd’hui de diriger sa très personnelle ligne de vêtements « Kweenz Destroy ».
Votre blog est vraiment sympa et très intéressant pour les amateurs du genre !